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COP 28 : la participation des indigènes du Brésil

 
La 28ème Conférence de l’ONU sur les changements climatiques a eu lieu du 30 novembre au 12 décembre à Dubai, aux Émirats Arabes Unis. Les médias ont largement fait écho au déroulement et aux résultats des travaux. Les lignes qui suivent veulent surtout rappeler quelques points relatifs à la participation des indigènes brésiliens. 
La Coordination des Organisations Indigènes de l’Amazonie Brésilienne – COIAB était présente à la COP28. Elle a fait connaître, par la publication d’un bulletin (en portugais et en anglais), la situation climatique en Amazonie. Il a aussi été question de la préparation de la COP30 qui devrait se tenir en 2025 au Brésil, à Belém, la capitale de l’État du Pará. 

L’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil – APIB, déjà présente aux précédentes éditions (COP26, COP 27) a programmé une vingtaine de rencontres portant sur les problèmes en lien avec la crise climatique : relations avec les autorités politiques brésiliennes, place de la femme, réduction des inégalités, protection des territoires, etc.


Organe gouvernemental brésilien, la Fondation Nationale des Peuples Indigènes - FUNAI présidée par une indigène, Joênia Wapichana, était également à Dubai. La Fondation a tenu à souligner comment les Terres Indigènes font partie de la solution pour la préservation du climat. En collaboration avec le Ministère des Peuples Indigènes - MPI, la Fondation a organisé un débat pour souligner l’importance des Peuples Indigènes pour la préservation de la biodiversité.


De son côté, le MPI, dirigé par Sonia Guajajara, a programmé une série de rencontres dont le thème principal concerne le rôle des indigènes pour lutter contre le réchauffement climatique. Le 3 décembre, Sonia a même dirigé la délégation brésilienne. Ce n’est pas la première fois que Sonia participe à une telle conférence sur le climat. En 2010, elle était à Cancún (Mexique) pour la COP16. Elle était alors vice-coordinatrice de la COIAB. Elle avait tenté de remettre une « Tronçonneuse d’or » à Kátia Abreu, une « ruraliste » favorable à une moindre protection des forêts brésiliennes...
 Comme lors des précédentes COP, les peuples indigènes du Brésil n’ont pas négligé de faire entendre leur volonté de contribuer à la résolution des problèmes climatiques ! 
Bernard Comoli


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