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119 : Zulu et Swazi d’Afrique australe

Mai - juin - juillet - août 2022

Ikewan 119, le sommaire
Au sommaire du numéro 119 d’Ikewan, Le journal des Peuples Premiers, un thema sur les Zulu et les Swazi d’Afrique australe, à l’histoire mouvementée mais à la culture préservée. Avec également des articles sur la difficile situation des communautés autochtones en Amazonie brésilienne, le village Kali’na d’Atopo Wepe menacé par un projet de centrale électrique en Guyane, le colonialisme vert, le soutien d’Icra au village Karen de Maw Kwee, etc.

Thema : Zulu et Swazi d’Afrique australe

Zulu : Le royaume indompté
Malgré une histoire mouvementée caractérisée par une succession de conflits avec les colonisateurs blancs, les Zulu ne se sont jamais soumis et ont su préserver leur mode de vie traditionnel et leurs coutumes où la danse et la fête tiennent une place primordiale.
Patrick Bernard

Swazi : les racines du temps
Avec ses 17 000 kilomètres carrés et son million d’habitants, le royaume d’Eswatini est le plus petit des pays de l’hémisphère sud. Il est coincé entre le Mozambique et l’Afrique du Sud 
au sud-est du Transvaal. 
Patrick Bernard

Info-Action

Les territoires indigènes d’Amazonie dans le viseur de Bolsonaro
Le président brésilien veut faire voter en urgence une loi qui ouvrirait un quart de la forêt amazonienne aux projets de barrages et de mines, au prétexte de pallier à la pénurie d’engrais russes résultant de la guerre en Ukraine. Les Autochtones dénoncent un mensonge de Bolsonaro. Aidons-les à défendre leurs territoires !
APIB

Brésil : menaces sur des indiens en situation d’isolement volontaire
Dans l’Etat du Pará, des indices montrent que la Terre Indigène (TI) Ituna-Itatá est occupée par des indiens en situation d’isolement volontaire. Le contact avec un groupe jusque-là isolé, se traduit souvent par un choc microbien susceptible de mettre en cause l’existence même de celui-ci. 
Bernard Comoli

Un village Kali’na menacé par un projet de centrale électrique
Le village Kali’na Atopo Wepe demande le déplacement du projet de Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais (CEOG) qui doit s’implanter en pleine forêt à environ un kilomètre du village, privant les habitants d’une partie de leurs ressources et menaçant une zone naturelle.
ICRA a apporté son soutien à l’initiative de France Liberté et au village Atopo Wepe. 
Marion Veber

Colonialisme vert, une vérité qui dérange
Le “monde d’après” sera écologique ou ne sera pas. La formule n’est pas métaphorique. Sauf changement radical, dans un futur proche, la planète que nous connaissons ne sera plus. 
Pour prendre l’indispensable virage écologique, beaucoup comptent sur les institutions internationales : le WWF (Fonds mondial pour la nature), l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) ou encore l’Unesco. Pourtant, ces prestigieuses organisations sont loin de remplir la mission qu’elles disent poursuivre.
G. Blanc

Akassa

Soutien au village Karen de Maw Kwee
Maw Kwee est un petit village Karen d’environ 50 maisons situé à la frontière birmane-thaï côté Thaïlande, le long de la route qui suit la rivière frontalière Moei. 
Toutes les familles sont composées de réfugiés Karen de Birmanie et 
beaucoup vivent ici depuis très longtemps. Une partie du village n’a pas l’eau courante. 
Les habitants ont sollicité ICRA pour les aider à acheter les matériaux pour construire des toilettes avec douche et pour transporter l’eau de la source vers un réservoir central, d’où les familles connecteront leur maison. Les habitants contribueront à ce programme en fournissant la main-d’œuvre.
ICRA International

Brèves autochtones

Paraguay : le peuple Manjui privé de son territoire
Le peuple indigène Manjui a perdu son territoire ancestral avec l’invasion des forêts du Chaco par l’industrie de la viande bovine et du charbon de bois. Depuis 1998, il attend en vain le transfert de terres acquises pour lui par l’État paraguayen. 
Si rien ne change, les Manjui, avec leur langue et leur culture, pourraient disparaitre.

L’ONU doit mettre fin à ses contrats avec le groupe Bolloré
L’ONU agit contre la pauvreté et la faim et pour les droits de l’enfant. Ses organisations PNUD, PAM et Unicef semblent néanmoins peu regardantes sur leurs prestataires de services. L’un des principaux, le groupe Bolloré, est par exemple accusé de corruption et, via sa filiale Socfin, de liens avec l’accaparement de terres. 
L’association Sauvons la forêt demande aux Nations Unies de mettre fin à toute relation commerciale avec le Groupe Bolloré et ses filiales.
En 2019, ICRA a dénoncé les pratiques d’accaparement des terres des Bakola-Bagyéli au sud-Cameroun par le groupe Bolloré. Une nouvelle mission devrait se rendre sur place fin 2022.
Sauvons la forêt

Fiche peuple : Zulu et Swazi d’Afrique australe


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