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Cherokee : Josephine Baker, un peu d’esprit de résistance entre au Panthéon, mais aussi un peu d’esprit des peuples autochtones.

Quarante-six ans après sa mort, Joséphine Baker, franco-américaine, est entrée le 30 novembre 2021 au Panthéon (monument qui a depuis la Révolution française vocation à honorer les grands personnages ayant marqué l'Histoire de France) pour y rejoindre les grandes figures grâce à sa riche vie : grande humaniste, artiste racisée, résistante en France contre le nazisme et militante pour les droits civiques aux Etats Unis, avant de subir les foudres d’Edgar Hoover et du FBI qui ont essayé de briser sa carrière. 

Le 28 août 1963, elle était une des deux femmes à prendre la parole lors de la « Marche sur Washington pour l'emploi et la liberté », où le révérend, Martin Luther King a prononcé son célèbre discours “I have a dream”. 

Une partie de son identité est peu connue, Joséphine Baker, reconnue principalement comme personnalité noire américaine, était également d’origine amérindienne. Enfant, elle a été élevé par sa grand-mère et sa grand-tante Elvara, danseuse traditionnelle de la nation cherokee, des figures féminines très fortes qui l’ont marqué à vie.

Avec Joséphine Baker, un peu d’esprit de résistance entre aujourd’hui au Panthéon à Paris, mais aussi un peu d’esprit des peuples autochtones.

Sylvain Duez-Alesandrini
Illustration : portrait de Joséphine Baker exposé de décembre 2021 à janvier 2022 dans le salon d'accueil de la piscine Joséphine Baker, Paris 13.

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